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Bourges traverse le temps, inoxydable...

Bourges traverse le temps, inoxydable...
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10 août 2012

La rue Pellevoysin...

... Avant l'an mille s'appelait la rue des Toiliers, nom venant des marchands de toiles, majoritaire dans cette rue. La tradition voulait que l'on se regroupe par corps de métier dans un même quartier . Le nom a évolué avec le temps, il est fait mention à partir de 1581 de la rue des Toiles.
Elle prendra le nom actuel sur décision du conseil municipal en février 1914. Ce nom vient de Guillaume Pellevoysin "maistre maçon" renommé au XVIème siècle. Cet architecte a d'abord travaillé à Rouen de 1476 à 1509, se faisant appelé Guillaume de Bourges. On lui attribue de nombreux ouvrages, la reconstruction de la tour nord dites "tour de Beurre", la construction de l'hôtel-Dieu, de l'hôtel Cujas (Salvi à l'origine) et de l'église Saint-Bonnet.
On lui attribue également l'édifice qui abrite la Caisse d'Epargne depuis 1927, mais il  n'y a à ce jour, aucune preuve formelle. Ce bâtiment à été construit de décembre 1512 à mars 1514 sur un terrain acheté à la famille de La Berthomière, grande famille berruyère, par Etienne Jaupitre. Cette reconstruction fait suite au grand incendie du 22 juillet 1487, dit " de la Madeleine". Etienne Jaupitre était marchand drapier, il fut également échevin en 1519 et 1520.
La carte postale est antérieure à 1927, on peut voir qu'un marchand de vin en gros occupe les lieux avant la Caisse d'Epargne.  On peut constater sur la photo que des travaux ont réhabilités le bâtiment, les fenêtres à meneaux en sont un exemple.
Cette rue a subi ses derniers travaux d'élargissement en 1928. La boutique à droite de la banque était une boucherie chevaline.
Sources : Témoignages, Bourges pas à pas de R. Richet, édition de 1988 de l'université populaire du Berry "1487 la vieille ville en flammes".

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10 août 2012

Croisement du boulevard d'Auron et de la rue d'Auron...

Je n'ai pas d'information me permettant de dater avec précision cette carte postale. Jusque dans les années 1939-1940 c'était le restaurant LUCQUET, une de mes  grande tante par alliance  y a travaillé avant la guerre . C'est devenu aujourd'hui une agence immobilière.

Sur la carte, la première boutique à gauche du restaurant  était la corderie Gaultier. Elle tenait sa raison d'être par la présence du canal du Berry  sur lequel circulaient de nombreuses péchiches. Les cordages étaient des accessoires indispensables dans la battelerie. Elle fut rachetée  en 1946 et transformée  en droguerie, que l'on appelait à l'époque le marchand de couleurs. La droguerie s'appelait "la maison verte", peut-être un précurseur de la maison écologique. Aujourd'ui c'est devenu une boutique d'encadrement tenu par Mme Missa, que je remercie pour les quelques informations qu'elle m'a gentiment données.

Le boulevard d'Auron s'appelait précédemment la rue de la Cornemuse. En janvier 1910 une grande crue submergea le boulevard.

Sources :Témoignage Mme Missa,  Bourges pas à pas de R. Richet.

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10 août 2012

Les Marais...

Les Marais à deux pas du centre ville...quel bonheur.

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10 août 2012

Un vestige du rempart gallo-romain...

Ce vestige de l'enceinte gallo-romaine est situé Rampe Marceau en face de la maison de la culture.

Elle fut édifiée vers la fin du IIIème siècle après-JC afin de protéger la cité des attaques barbares qui commençaient à se multiplier à cette époque. Il existe encore de nombreuses traces de ce rempart qui faisait le tour de la "ville haute". Construit avec des matériaux très disparates suivant les endroits cela permet d'imaginer que l'édification fut effectuée dans la précipitation.
Sources : Encyclopédie de Bourges, Histoire de Berry de La Thaumassière.

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10 août 2012

La maison Sardé...

Du nom d'une des familles qui en avait possession au XVème et XVIème siècle. Elle se trouve à l'angle de la rue Coursalon et de la rue Michel Servet. Cette magnifique demeure située à l'angle de ces deux rues, signe d'un certain statut social, est, telle que nous pouvons la voir aujourd'hui, une reconstruction suite au grand incendie de la Madeleine, le 22 juillet 1487. Un acte de mariage entre Pierre Sardé et Catherine Girard, précise qu'en 1495  le bâtiment n'était pas achevée. Une datation à l'aide de la technique de dendrochronologie confirme que cet édifice, comme beaucoup d'autres à Bourges, sont postérieurs à 1487.
Cette maison à pan de bois, haute de deux étages plus les combles est typique. Chaque étage ayant un encorbellement reposant sur une sablière reliée par des poteaux à consoles, souvent sculptés. Elle a la particularité de posséder une niche de coin en pierre à l'angle du premier étage. C'est dans cette niche que l'on peut voir la vierge à l'enfant, objet de la devinette du lundi 2 mars.
Les propriétaires successifs furent Philippe Chanay et Pierre Quatrecou au XIVème siècle, la famille Sardé au XVème et XVIème siècle, Henri Le Maréchal à partir de 1548/1551, La famille Labbe de St Georges au XVIIIème siècle et la famille Anjorrant au XIXème (voir article "La place Planchat").

Sources : Cahier d'Archéologie et d'histoire du Berry, Wikipédia.

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10 août 2012

La place des quatre piliers...

Attention passage étroit...
A l'origine la rue des 4 piliers prolongeait la rue de Jacques Cœur , de la rue de l'Equerre à la rue des Armuriers. Avant de déboucher sur la rue de l'Equerre, la rue de Jacques Cœur était resserrée par 4 piliers. Ils soutenaient une habitation à un étage qui obstruait non seulement la vue mais rendait le passage difficile surtout pour les équipages. Dans ce lieu y était logé le sieur François Gilbert, greffier au bureau des finances. On y trouvait également le jeu de paume propriété des époux Lassay-Sauzay qui était précisément situé à la place de l'hôtel actuel.
L'ensemble de ses bâtiments constituaient une sorte de passage abrité ressemblant à celui que l'on peut voir rue de Lorroy (débouchant sur la rue d'Auron). C'était  étroit et malaisé d'y circuler. Comme c'était fréquent dans les constructions de l'époque, les piliers étaient fichés dans des bornes en pierre de façon à les protéger des moyeux des voitures à bras mais surtout attelées.


Les autres rues du quartier...
La rue des Armuriers doit son nom au fait que l'on y trouvait un grand nombre d'artisans du même nom comme en témoigne le document ci-joint tiré de l'Histoire de Berry de Jean Chaumeau datant du XVIème siècle. La splendeur de Bourges dont parle Jean Chaumeau date d'avant le grand incendie dit de la Madeleine datant du 22 juillet 1487 qui sonna le glas des grands heures de Bourges.

 rue des armuriers J CHAUMEAU

La rue du docteur Témoin, bienfaiteur de Bourges qui fit don de son hôtel particulier pour en faire la bibliothèque de Bourges, n'a pas évoluée dans son tracé. Jusqu'en 1599 elle s'appelait "rue trousse-vache"  du nom d'un chanoine qui y logeait au XIVème siècle. Puis  "rue du Grand Saint-Christophe", un hôtel du même nom se trouvait à l'angle de la rue Moyenne.

La "rue des Brigands", actuelle rue Émile Zola (débouchant rue des armuriers et rue Moyenne), était plus longue du fait du resserrement de la "rue des 4 piliers".

Faites place...
Au début du XVIIème siècle, les maires successifs entamèrent d'âpres discussions avec les propriétaires des lieux pour faire disparaître les 4 piliers qui étaient une entrave à la bonne circulation et brouillaient la vue sur le palais lorsque l'on venait de la rue des Armuriers.
Un accord fut signé le 4 janvier 1625 et les travaux de démolition commencèrent aussitôt. La rue s'est élargie, un puits y a pris place jusqu'à la création du réseau de distribution d'eau.

Et la fontaine...
Le 10 octobre 1889, le conseil municipal accepte le don de 5000 Frs de Pierre Alfred Lebon, conseillers à la Cour  de Bourges et auteur d'ouvrages techniques de droit. Ce don était destiné à la construction d'une fontaine. Elle fut érigée quelques années plus tard en 1895.
Aujourd'hui elle fait l'objet d'un appel au don par la
FONDATION DU PATRIMOINE
afin de la restaurer et l'entretenir.

Sources : Bourges Asnières de Milliard et Paré, Bourges pas à pas de R. Richet, site de la Fondation du Patrimoine.

place_des_4_piliers

 

FONTAINE_4_PILIERS

La devinette du lundi 9 mars 2009

10 août 2012

La maison de la culture...


maison_de_la_culture_r_ponse_du_6_avrilC'était quoi avant ?
C'est en 1891 que fut érigée une sorte de grande serre, le Palmarium, sur l'emplacement d'un ancien jardin. Ce lieu deviendra rapidement la principale salle de bal de la ville, mais aussi le lieu des réunions publiques et surtout celui incontournable pour s'amuser le samedi soir à Bourges.
Oui mais...
En 1929, le maire Henri Laudier propose la Palmariumconstruction d'un édifice dédié au développement de la vie sociale et culturelle des habitants de Bourges et en particulier de la classe ouvrière. L'idée avait commencé à germer dés le lendemain de la première guerre mondiale, elle n'aboutira réellement qu'en 1963. Une salle des fêtes et une école nationale de musique, telle était l'ambition de la municipalité Laudier. Le projet est voté en 1932 malgré le coût jugé exorbitant par quelques uns. La ville fera l'acquisition du Palmarium et des constructions voisines dont le sort est désormais scellé.

C'est parti...

En 1933 le projet est déclaré d'utilité publique et reçoit une légitimité officielle en 1936 grâce au Front Populaire, nouveau pouvoir en place qui sera le premier a ériger le sport et les loisirs en sous-secrétariat d'état avec à sa tête Léo Lagrange.

Marcel Pinon, architecte de la ville sera chargé de la réalisation du programme. La proposition qu'il fera sera jugée trop moderne pour l'époque et décalée avec l'architecture de Bourges. Style trop dépouillé diront certains, pas assez rythmé diront les autres. Les berruyers le qualifieront même de "stalinien". Le projet sera tout de même adopté en rupture avec le modèle précédent. Les décors sculptés à la gloire de la musique et de la danse sont l'œuvre de Popineau et Thébault.

Fresques_mjc

L'édification sera stoppée par la guerre, l'extérieur est terminé, presque tout reste à faire à l'intérieur.

Enfin...

Il faudra attendre 1959 pour remettre le projet sur les rails, la stabilité revenue, la société s'ouvre à nouveau aux loisirs. Le tout nouveau ministre de la culture du tout nouveau ministère du même nom (le premier du genre en France), André Malraux, voyant les conditions réunies fera de Bourges une ville pilote. L'installation dans les lieux d'une troupe de théâtre permanente, La Comédie, relance et fera aboutir le projet. Les travaux sont engagés en 1962 et la maison de la culture ouvre ses portes en octobre 1963. La maison de la culture du Havre, première du genre, fût inaugurée en 1961,  mais celle de Bourges , inaugurée en 1964 par André Malraux en personne, sera la première à fonctionner suivant les principes posés par le ministre  et son cabinet : être un lieu de rencontre où le public le plus large possible puisse accéder à la culture.

Et aujourd'hui...

Rénovée en 1983 et 1994, elle est inscrite partiellement sur l’inventaire des monuments historiques en 1994 (façades sur rues et toitures de la salle des fêtes de Séraucourt – actuelle maison de la culture de Bourges – et de l’école de musique, escalier situé dans la cour de l’école de musique, hall de la salle des fêtes). Dotée de deux salles de théâtre (900 et 360 places), de salles d'expositions, d'une salle de cinéma et d'un bar-restaurant. Avec cinq spectacles produits chaque saison, la création théâtrale, musicale ou chorégraphique donne l'image d'un service public dynamique au service du plus grand nombre.

Sources : conservatoire régional des monuments historiques, service éducatif Patrimoine DRAC Centre Véronique de Montchalin, Bourges pas à pas R.Richet, Encyclopédie de Bourges.

 

10 août 2012

La poste de Bourges...

Du bel ouvrage...
L'hôtel des postes, a été construit entre 1913 et 1926 suivant les plans de l'architecte Henri Tarlier.  La première guerre mondiale interrompt les travaux qui reprendront en 1919 avec difficultés. La conjoncture économique n'est plus favorable a hotel_des_postesune telle construction.  Le maire, Henri Laudier va "batailler" pendant 12 ans pour faire aboutir le projet.

A la place de la mairie...

Initialement, les Postes, Télégraphes et Téléphones (les PTT) devaient s'installer dans la caserne Condé (plus haut dans la rue Moyenne). Les négociations avec le ministère de la Guerre n'aboutissant pas, une convention fut signée entre l'état et la commune pour construire un bâtiment dédié.
L'emplacement choisi fut celui de l'ancienne mairie (voir carte postale), celle-ci ayant été transféré dans le palais des Archevêques fin 1905 après la séparation de l'église et de l'état.  La nouvelle poste occupera donc l'espace compris entre la rue de la Monnaie, la rue Moyenne et la rue Michel de Bourges.

Apparence trompeuse...

L'architecte a volontairement choisi le style néo-gothique afin d'évoquer les périodes fastes de la cité (les 14 et 15ème siècles, palais Jacques Cœur, Hôtel des Échevins, etc.). L'apparence trompeuse fait croire au badaud non averti que cet édifice est de même facture que le palais du Grand Argentier.

Et le square...

Un petit square ombragé jouxte le bâtiment. Une très belle statue de Louis XI, roi de France né à Bourges, trône en  son  centre. Ce roi a jeté les bases de l'institution postale au XVème siècle, c'est donc probablement à ce double titre qu'il occupe cet emplacement , mais ce ne fut pas sans quelques pérégrinations.  En effet ce bronze commis en 1884 par Jean Baffier, sculpteur berrichon, a voyagé. D'abord placé dans la cour du musée du Berry, puis sur la place de Berry, derrière le palais Jacques Cœur, il fini sa course en 1926 au milieu du square de la poste. Dans les années 80 il est relégué au fond du square, mercantilisme oblige il fallait faire de la place pour la terrasse d'un "bistrot"(?!).  En 2006  il retrouve son point de chute d'origine, où souhaitons qu'il  y restera le plus longtemps possible.

Pour la petite histoire...

poste_et_mairie

Pour l'anecdote, le platane qui se trouve au bord du square de la mairie est toujours la aujourd'hui, le temps lui a profité, on le voit très bien sur la photo. Il fut, cependant probablement déplacé le temps des travaux.

Les photos ci-dessous montrent des détails, dignes des plus beaux édifices de la renaissance, qui pourtant sont de purs produits du XXème siècle.

sculpture_la_poste1

 

 

 

 

 

 

  sculpture_la_poste2

 

Sources : Ministère de la Culture, Site ville de Bourges, Office du tourisme, Bourges Pas à  pas de R. Richet.

 

10 août 2012

Calvin, de passage à Bourges...

calvin[1]Calvin bio express

Fils d'un procureur ecclésiastique et d'une mère excessivement pieuse, il nait en 1509, élevé dans la plus pure tradition catholique, il était tout destiné à faire carrière dans les ordres. Tonsuré dès l'âge de douze ans, fait non exceptionnel au XVIème siècle, il bénéficie d'un financement de l'Église catholique lui permettant de suivre des études de théologie à Paris. Maître-es arts à 18 ans, selon Pierre Janton (historien et théologien) il partira sur l'initiative de son père faire son droit, jugeant cette activité plus lucrative qu'une carrière ecclésiastique. Il part donc dans un premier temps pour Orléans (1525 ou 1528 selon les sources)  puis pour Bourges en 1529. L'université de droit, d'excellente réputation mais aussi le lieu où le vent de la Réforme soufflait déjà fort. Il y fera des rencontres décisives, ses maîtres seront Alciat (André Alciati) pour le droit et Melchior Wolmar pour le grec ancien. Wolmar enclin à la Réforme a probablement influencé Calvin, aucun écrit accrédite cette thése mais son passage à Bourges fut probablement déterminant  pour son avenir. L'empreinte de l'humanisme l'interpelle et il s'initie à la toute nouvelle doctrine luthérienne.   A Bourges il rencontrera Germain Colladon, avocat qui deviendra son ami et le soutiendra dans son action. Colladon habitait rue Trompette (rue des Beaux-arts), l'hôtel Colladon est encore visible  (on y trouve un très bon marchand de vin dans les caves). Calvin quittera Bourges pour Paris à la mort de son père en 1531. Il se convertira définitivement en 1533 et sera reconnu comme réformateur après avoir défendu l'ouvrage réformiste de Marguerite de Navarre (qui était aussi Marguerite d'Angoulême, une des première femme de lettres reconnue avec Christine de Pisan). L'affaire des placards en 1534 le poussera à quitter la France pour Bâle en Suisse en 1535. Puis de Ferrare, à Strasbourg, puis à nouveau Bâle et enfin Genève qu'il quittera encore pour Strasbourg pour y être rappelé en 1541, il deviendra le maître de la Réforme avec le moine de Wittemberg au point que l'on parlera de Calvinisme et qu'il sera surnommé "le pape de Genève" par ses adversaires. Il n'aura de cesse de défendre et d'imposer la nouvelle doctrine qu'est la RPR, la religion prétendue réformée. Il mourra d'épuisement le 15 mai 1564.

Calvin chez nous...

Lors de son passage à Bourges, il aurait prêché du haut de la chaire du réfectoire du couvent des Augustins (salle Calvin 73 pont_calvinrue Mirebeau). La légende dit également qu'il haranguait le public sur la place Gordaine du haut d'une pierre. Il prêchait également dans les villages alentours comme Asnières ou Lignières. La coutume veut qu'il ai converti un habitant d'Asnières sur le vieux pont romain qui enjambait le Moulon. Ce pont, détruit aujourd'hui,  a depuis lors porté le nom de pont Calvin pour les uns et de pont du diable pour les autres, c'était selon...Il a également porté le nom de "pont de la mariée" (??). De cet événement serait née la communauté protestante d'Asnières (les conversions étaient déjà nombreuses en 1530) , une des plus importante en son temps avec Sancerre. Calvin logeait non loin du couvent où il prêchait, au 23 de la rue Mirebeau.

Et le couvent alors...

augustinsL'ancien couvent et les vestiges de l'église sont de la fin du 15e début du 16e siècle, et de la première moitié 18e siècle. Le portail est de la première moitié du 19e siècle (1825). Abandonné sous la révolution, il a servi d'entrepôt de ferrailles. Devenu propriété de la ville, il est aujourd'hui mis en valeur pendant la période estivale avec les nuits Lumières. Selon JP Leguay dans son ouvrage « Les catastrophes au moyen-âge », le couvent des Augustins aurait été détruit par l'incendie de 1252. Avec certitude on peut affirmer qu'il fut effectivement détruit par celui de 1487. Ce couvent est dit « chef de la Réforme des maisons qui composent la province St Guillaume » selon le dictionnaire universel des sciences ecclésiastique tome 27 des pères Richard et Giraud de 1824.

Et la rue Calvin...

Au milieu du moyen-âge et jusqu'au début du XVIIIème siècle, cette rue s'appelait la rue de la Fange. Elle rejoignait la rue St Bonnet (actuelle rue Édouard Vaillant). Vers 1490 la rue enjambe l'Aurette, que l'on appelle aujourd'hui l'Yévrette (qui passe sous le couvent des Augustins), par le pont Fourgeau appelé plus tard le pont aux Canes. On trouve à cet emplacement une HLM.

D'après l'historien Hippolyte Boyer (histoire des corporations et confréries d'arts et métiers de la ville de Bourges) les charretiers faisaient sécher dans cette rue les fanges et immondices  provenant du quartier des Augustins pour en faire des engrais avant de les porter hors de la ville. Au XVème siècle il y est fait mention d'un jeu de paume. Quand Calvin prêchait dans le couvent la rue n'était encore qu'un chemin boueux et malodorant.

Au XIXème siècle un semblant d'urbanisme fit son apparition dans ce quartier,  la situation s'arrangea et les odeurs disparurent. En 1846, la municipalité transforme le nom de Fange pour Frange plus agréable à l'oreille. En 1927, elle deviendra la rue Calvin.

Sources : Bourges pas à pas de R Richet, Site ministère de la culture, Base Mérimée, dictionnaire universel des sciences ecclésiastiques des pères Richard et Giraud, Histoire des corporations et confréries d'arts et métiers de la ville de Bourges d'Hippolyte Boyer, Bourges Asnières lès Bourges de Milliard et Paré, Jean Calvin ministre de la parole par Pierre Janton.

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10 août 2012

Les trois Flûtes...

Les "3 flûtes", splendide batisse située en bas de la rue Bourbonnoux, rue qui débouche sur la place Gordaine, sont sculptées dans le pilier de bois soutenant l'angle du bâtiment. Durant la première moitié du XXème siècle c'était une épicerie. La rue Bourbonnoux n'a pas énormément changée et nombre de maisons des XVème et XVIème siècles sont encore présentes.

Voici trois vues montrant l'évolution du bâtiment, qui selon la mode du moment laissait apparaitre les pans de bois ou était recouvert de crépis.

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10 août 2012

La place Planchat...

Cette place qui porte le nom d'un ancien maire de Bourges (mandatures de 1848 à 1868) a beaucoup changée, le bâtiment "Les Dames de France" n'existait pas encore en 1905 (date de la carte postale). Ce somptueux édifice fût construit un an plus tard. On peut distinguer sur la photo de droite un calicot semblant annoncer sa construction prochaine à la place du magasin Jacques Coeur. C'était essentiellement un grand magasin de vente de tissu et de confection. La cessation d'activité a été prononcée en 1980. Son architecture, que l'on peut encore admirer à loisir, est typique du début du XXème siècle.

On reconnait bien les immeubles sur la gauche toujours présents, le plus grand était une épicerie Félix Potin. Avant de devenir la place que l'on connait aujourd'hui, il y avait en son centre un îlot de maison médiévales, appelé "l'Isle Anjorrant" du nom d'une famille qui habitait les lieux. Sa destruction, dans la deuxième moitié du XIXème siècle, permit le passage du tramway.

Sources : témoignages, site L'encylopédie de Bourges, Bourges une affaire de coeur éditions Messidor, Bourges pas à pas R Richet, Archives départementales du Cher.

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Doc-58---5-Fi-Bourges-98

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10 août 2012

La Statue de Jacques Coeur...

Elle est située sur la place du même nom, face au palais du même nom également. On doit cette œuvre au sculpteur Auguste Préault. La statue est ornée de quatre superbes bas-reliefs (malheureusement ils auraient besoin d'une petite restauration, avis aux mécènes...),  retraçant des moments de la vie du Grand Argentier de Charles VII.

Bien longtemps avant l'édification du palais de Jacques Cœur, cette petite place qui n'en était pas une, donnait accès à la paroisse de St Oustrille. On peut encore admirer ce qui reste de cette église rue Alexandre Dumas et dans l'impasse Jacques Cœur. Devant l'église et jusqu'au rempart sur lequel a été édifié le palais se trouvait le cimetière de la paroisse. La construction du palais a suscité, ensuite la construction de nombreuses maisons autour.
La Révolution Française sonnera le glas de l'église St Oustrille, désormais fermée, la municipalité décide la création de la place Jacques Cœur le 12 juin 1797 sur ce qui restait du cimetière. La suppression d'un cimetière intramuros est le résultat de l'application d'un édit royal datant du 10 mars 1776.
La statue fut inaugurée le 15 mai 1879 par le maire du moment, Eugène Brisson. Une réplique à la même échelle se trouve à Montpellier.

Sources : Bourges pas à pas de R. RICHET, Site l'Encyclopédie de Bourges, site Sculpture de Nella Buscot.

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800px-Bourges_façade_du_palais_jacques_cœur

st oustrille

10 août 2012

L'archevêché de Bourges aujourd'hui...

Où loge l'archevêque de Bourges ?

hotel_de_chouyL'archevêché s'est installé en 1937 dans l'hôtel particulier de Chouy  lorsque celui-ci fut vendu à l'association diocésaine. Construit en 1660 sur l'initiative  de l'abbé  nivernais Chouy, chanoine de  Notre-Dame-de-Salle, suivant l'architecture du temps empreinte de néoclassicisme. Ce bâtiment est situé rue du 95ème de ligne.
Le bâtiment principal en retrait de la rue et séparé de celle-ci par une cour d'honneur, elle même encadrée par deux autres bâtiments qui se font face. L'arrière de l'ensemble agrémenté par un jardin ombragé. Un portail monumental de style dorique ferme la cour sur la rue. Des bâtiments annexes donnant directement sur la rue abritent les services de l'archevêché.
De 1661 à 1684, l'hôtel fut occupé par les intendants de la généralité du Berry, dont le plus célèbre fut Louis-François Dey de Séraucourt qui a donné son nom à la place qui est au sud de la rue du 95ème de ligne.
L'hôtel est à la fois l'archevêché et la résidence de l'archevêque, Monseigneur Maillard qui est devenu le 128ème pasteur des catholiques du diocèse en 2007.

 

archeveche_chouy

Mais aussi...
A quelques pas de l'archevêché se trouve les vestiges du couvent de l'Annonciade.  Ce nouvel ordre religieux fut fondé  en 1500 par la duchesse Jeanne de Valois,  duchesse du Berry et fille de Louis XI. La chapelle du couvent qui est encore visible  aujourd'hui est le vicariat aux armées. Les autres bâtiments du couvent sont devenus des services militaires de la garnison de Bourges.

porte_du_couvent

Et la rue...
La rue du 95ème de ligne  porte ce nom en hommage au régiment d'infanterie installé dans l'ancienne caserne,
qui jouxtait la rue, de 1855 à la fin de la deuxième guerre mondiale. La caserne est devenue aujourd'hui la cité administrative connue sous le nom de caserne Condé. Avant la révolution de 1789 s'y trouvait le séminaire de Montier Moyen ,  héritier d'un vieux monastère de femmes fondé en 680 par Sainte Eustadiole. Une chapelle de ce monastère qui donnait sur la rue du vieux poirier à survécu  jusqu'en 1822 où elle fut rasée. La rue s'est appelée aussi rue du vieux poirier, rue Sainte-Jehanne en hommage à la fondatrice du couvent et en 1693 avenue de Séraucourt en hommage à l'intendant du Berry.
St Ursin...
Enfin, à proximité du centre de recrutement des forces armées, se trouve un magnifique vestige reconstruit à cet endroit,  la porte du couvent de Saint Ursin, premier évêque de Bourges.  Ce couvent était  initialement situé dans le quartier du chevet de la cathédrale prêt de la porte Bourbonnoux.

entr_e_archevech_

portail_stursin

Sources : Site de l'archevêché de Bourges,  Bourges pas à pas de R. Richet, site de la ville de Bourges.

7 avril 2009

Asneton ou hanneton ?

La question est d'actualité puisque l'on trouve quelques articles dans la presse ou sur Internet qui utilise le substantif hanneton"hanneton" au lieu "d'asneton". A l'oreille tout le monde y trouve son compte et il est vrai que l'on pense  immédiatement à l'insecte.

Mais je pense que l'acception "hanneton" est erronée, et pour cause, quel rapport entre ce charmant coléoptère phytophage et les habitants d'Asnières. J'ai beau chercher, je ne trouve pas.

360px_Les_Tr_s_Riches_Heures_du_duc_de_Berry_f_vrierAu XIXème siècle était organisé des campagnes de hannetonnage consistant à détruire en masse cet insecte déclaré nuisible de la larve à l'adulte. Il y en a peut-être eu à Asnières, mais ni plus ni moins qu'ailleurs et de là  à adopter son nom pour désigner les habitants du village??!!

En revanche la filiation entre Asnières et un asneton est plausible.  Le dictionnaire de  Jean Nicot "thresor de la langue françoyse", datant de 1606 précise qu'un asnier est celui qui conduit les ânes. Un autre dictionnaire,  celui  de l'ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXème au XVème siècle de Frédéric Godefroy , datant de 1881 défini l'asneton comme le petit de l'âne ou ânon ou encore asnichon. Ce merveilleux dictionnaire donne également la définition d'asnière : sm (substantif féminin) c'était tout simplement une étable à âne. Et de préciser " c'est de la que tant de villages de France ont pris le nom d'Asnières".

On peut voir sur la gravure du mois de février des Très Riches Heures du duc de Berry datant du début du XVème siécle, au second plan, un âne de bât.  Ce qui laisse à penser que l'animal est courant dans nos campagne. Le mois de septembre en fait apparaître  trois (celui  de  l'arrière semblant plutôt être un cheval) utilisés pour le transport du raisin.

Le doute n'est plus permis, le gentilé d'Asnières est bien asneton. Depuis la nuit des temps le361px_Les_Tr_s_Riches_Heures_du_duc_de_Berry_septembre Berry est connu et reconnu comme une terre d'élevage, ovins, bovins, chevaux et ânes. L'élevage de mouton à Asnières était important au XIXème siècle pour disparaître au début du XXème siècle. Le coût de la laine n'était plus rentable, la concurrence était déjà rude à cette époque annonçant la société de consommation. L'élevage des ânes à Asnières est antérieur et doit remonter probablement au milieu du moyen-âge. Bien adaptés au travail sur les petites parcelles comme on en trouvaient à Asnières, c'était l'animal à tout faire. Ces braves animaux ont du transporter nombre de matériaux pour la construction de la cathédrale et autres édifices alentour. Était-ce des Grands noirs du Berry. Peu probable, la présence de cette espèce semble assez récente, XVIII ou XIXème siècle seulement et elle viendrait d'Algérie ou d'Espagne où une race très proche est recensée.

imagesane_qui_ritEn conclusion l'étymologie d'Asnières puise certainement son origine dans l'élevage des ânes et ses habitants sont assurément des asnetons, autrement dit des petits ânes; et il n'y a aucune raison de rougir de cette origine. L'âne est loin d'être idiot,  plutôt têtu comme certains habitants d'Asnières que je connais et dont je suis. Asneton est bien plus original qu'asniérois ou asniéroise. Et ce doux nom d'asneton sonne bien à l'oreille et fleure bon  la campagne berrichonne...mais n'oublions pas nous sommes aussi des berruyers.

Sources : Encyclopédie de Bourges, dictionnaire de Nicot, dictionnaire de Godefroy, Asnières découverte en cheminant mémoires d'âsnes hier, les Très Riches Heures du duc de Berry.

11 mars 2009

Le Palais des Archevêques...

Le Palais des Archevêques, situé à quelques pas de la cathédrale, n'a pas toujours été aussi fastueux que celui que nous connaissons, l'édifice précédent  n'a pas résisté aux affres du temps. Louis XI y aurait vu le jour le 3 juillet 1423.

Le roi en personne...

L' édifice actuel fut construit sur l'initiative de l'archevêque, monseigneur Phélyppeaux, par l'architecte Pierre Bullet qui en dessina les plans. La construction commença en 1682, le chantier fut confié au sieur Jourdain, Pierre Bullet ayant mieux à faire au service de Paris et du roi.
Le projet initial prévoyait une sorte de galerie semi-circulaire rejoignant la cathédrale sur un côté, permettant ainsi à l'archevêque de se rendre dans sa cathédrale sans subir les éléments. Mais le palais fut stoppé net dans son édification. Il est probable que ce soit par le roi en personne (Louis XIV, une lettre de cachet en attesterait), qui jugea sur information rapportée par la famille Phélyppeaux, que ce dernier faisait preuve d'une prodigalité sans fond pour son palais, au péril de sa famille. Le palais restera comme nous le connaissons aujourd'hui, hormis les grilles qui ont reculées à l'angle est de l'édifice et du petit bâtiment se trouvant devant qui a disparu (voir la carte postale datant de 1905).
Les archevêques se sont succédés, parmi les plus illustres, citons de La Rochefoucauld et Chastenet de Puysségur.
En 1871, un incendie ravage le palais, il est reconstruit presqu'à l'identique.

La séparation de l'église et de l'état...

Le 9 décembre 1905, les lois  de séparation de l'église et de l'état mettent fin au concordat institué par Napoléon Ier en juillet 1801. Monseigneur Servonnet, archevêque de Bourges en ce début de siècle est sommé de quitter les lieux. La tension est telle qu'un bataillon d'infanterie encercle le quartier de la cathédrale et du palais. L'archevêque finira par quitter son palais sous les ovations des fidèles rassemblés et le maire de l'époque, Henri Ducrot, fera de cet édifice somptueux la mairie.

Aujourd'hui...

La mairie s'est agrandie d'un nouveau bâtiment donnant directement sur la rue Moyenne.  Le palais accueille toujours, en partie les services municipaux, notamment l'imprimerie et les salons de réception. La chapelle de l'archevêque est devenue, ironie du sort, la salle des mariages. On y trouve également sur deux niveaux le musée des meilleurs ouvriers de France.
Un splendide jardin, dit de l'Archevêché, jouxtant le palais fera l'objet d'un article ultérieurement.

Sources :  Témoignage, La Bouinotte N°89/2004, Wikipédia, site du Diocèse de Bourges.

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4 mars 2009

La gare de Bourges...

La première carte postale est datée de 1905. L'esplanade devant la gare était dégagée et la circulation clairsemée. Il y a une cheminée à droite, je ne sais pas à quoi elle correspond. Les ailes du bâtiment central  se sont allongées.

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La passerelle s'est allégées de ses arceaux au fil du temps. Elle vit aujourd'hui, ses derniers moments, un magnifique ouvrage qui desservira directement les quais devrait voir le jour avant la fin de l'année. Les hangards, derrière  la passerelle, ont disparus.

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Sur la troisième carte postale on peut voir le terminus du tramway sur la droite de la gare, là où il y a le parking aujourd'hui. Il y a également un charmant petit kiosque.

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25 février 2009

Asnières, rue Gauchère...

Asnières le village dans la ville.

Sur la première carte postale la photo est prise dos à l'église. On peut voir à droite le restaurant Mechin qui était aussi une boulangerie. On entrait dans la restaurant par la petite place à gauche. Le restaurant n'est plus mais la boulangerie  est toujours là. Sur la gauche le café-restaurant Maillet. La deuxième carte postale date du 24 novembre 1914, elle est prise dans l'autre sens. la France est en guerre depuis quelques mois et  la vie continue. Sur la gauche en partant de l'église dans le virage, il y avait une maison  qui existe toujours au N°49, perpendiculaire à la rue, qui avait une curiosité locale dans les années 1930-1940, une volière avec un paon qui attirait nombre d'enfants du voisinage pour le voir faire la roue.

Sources : Témoignage, Bourges Asnières Lès Bourges de Milliard et Paré.

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Source : témoignage local.

21 février 2009

La petite gare d 'Asnières...

Mme Rosay en était le chef de gare et son mari entretenait les voies. Aujourd'hui désaffectée, elle a été transformée en centre de transit automobiles pour les concessionnaires de la région. La voie unique, coupée quelques centaines de mètres au delà de la gare en direction de Fussy, est utilisée pour le convoyage des voitures vers le centre.

Sources : Bourges-Asnières Lès Bourges de Milliard et Paré.

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16 février 2009

Le temps passe...

...et les points de vue changent. Depuis la destruction des immeubles d'Avaricum, nous avons une magnifique vue sur le clocher de l'église Notre-Dame depuis l'angle du boulevard de la République et l'avenue du 11 novembre 1918. La verra t'on toujours aussi bien après la construction du nouvel édifice?

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15 février 2009

La rue d'Auron...

La rue d'Auron vue du côté de la rivière du même nom. Elle semblait plus large qu'aujourd'hui, ce n'est qu'illusion.  L'essentiel de l'espace était réservé au passage du tramway qui traversait Bourges de part en part.  Un aiguillage  permettait les croisements (derrière les deux personnages de gauche, au milieu de la rue, au second plan). La rue d'Auron est une des plus vieille de la cité qui permettait de relier la ville haute à la ville basse côté rivière. elle a toujours eu une vocation liée au négoce comme aujourd'hui encore.

Jacques Cœur dans ses jeunes années, aurait habité au N°2 de la rue haute  (qui s'appelait à l'époque la rue du Tambourin d'argent) qui était la maison de ses parents.

Autre personnage illustre qui fréquenta ces lieux, Georges Sand qui, au cours de ses voyages dans la région, se serait arrêtée plusieurs fois dans les auberges et hôtelleries proches de la rivière. Elle a probablement flâné dans cette bonne rue d'Auron, incontournable s'il en est.

Sources : Témoignages, site L'encyclopédie de Bourges, Bourges Asnières les Bourges de Milliard et Paré.

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Une autre carte postale datant de 1903. C'est une vue prise à l'angle de la rue d'Auron et de la rue des 3 Bourses.

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